lundi 28 mai 2012

Let's celebrate the irony.


Quand la fatigue ne nous quitte plus. Sortir chaque nuit. Sans réellement savoir pourquoi. Attendre chaque soir, au tournant de ma vie, le moment qui aura un parfum d'éternité.
L'alcool coule dans nos veines. Les verres s’enchaînent, de même que les rencontres
Commencer à se rendre compte que le départ approche. Que nos embrassades ont déjà le goût des adieux. Que malgré les belles promesses, combien en reverrais-je ailleurs que des mes souvenirs?





Le serrer dans mes bras, un dernier sourire avant l'oubli. Ses mains autour de mon cou, le timbre de sa voix au moment de se quitter, quelques mots, pour signifier tellement plus.
C'est une amitié, à peine commencée, qui s’effrite déjà.




mardi 8 mai 2012

Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.





"Elle a évoqué tes deux principaux défauts : 
ta vanité et selon tes propres termes, ta relation aberrante à l'argent. "


Je ne pensais pas que cela soit problématique avant d'être mise en face de l’insoutenable réalité. 
Ces défauts, je me les suis appropriés. Ils sont devenus mon quotidien.
Mes relations aux autres s'inscrivent dans ce schéma. 

Je n'appartiens pas réellement à ce monde de luxe, d'élégance infinie et de connaissances. 
Mes maigres acquis intellectuels, mon faible potentiel financier, ainsi que mon approximative maîtrise de l'anglais, font que je dénote sans le vouloir dans les salons d'Oxford. Ce n'est la faute de personne, si ce n'est de nos inhérentes différences.
Ce monde me fascine, je l'observe de loin. Mais je ne renierais jamais ce que je suis, mes origines, mes expériences, elles ont autant de valeurs, si ce n'est plus que leurs parures hors de prix. 





"We'll die in the class we were born
But that's a class of our own my love."






Vieillir. Sans le vouloir.
Comme par erreur. Une belle erreur. Celle que l'on contemple admirative, lorsqu'il est impossible de faire marche arrière, mais que cela n'a déjà plus d'importance. 
Une soirée, trop alcoolisée. J'ai perdu mon portable, avant d'avoir à le demander à ce barman du Buffalo Bar. Situation gênante. J'ai dansé, eu mal aux pieds. J'ai bu et j'ai fumé en quantité industrielle. 
21, comme au black Jack. On redistribue les cartes. Et on quitte la table. Sans savoir ce que l'on a réellement gagné. Le croupier nous ayant à coup sur fait perdre une soirée. 
Peu importe les pertes. Ce qui fera la différence, ce sera la chance.